Prevent.
Detect.
Act.

LE DÉFI : LES MALADIES D'ORIGINE ALIMENTAIRE

La mobilité, le commerce mondial et la croissance démographique accélèrent la propagation des micro-organismes pathogènes. En même temps, les autorités sanitaires ne cessent de renforcer les réglementations et ont acquis les moyens techniques de remonter des sources de contamination alimentaire des patients aux producteurs. Alors que les producteurs de denrées alimentaires supportent un risque sans cesse croissant en raison de l’amélioration des enquêtes sur les épidémies et de l’évolution de la demande des consommateurs influencée par la couverture médiatique, ils leur manquent des outils efficaces pour combattre ce risque. Les solutions de diagnostic conventionnelles ne sont pas adaptées à l’environnement complexe et rapide de l’industrie agroalimentaire.

COVID a introduit un changement de paradigme vers le diagnostic préventif. De nombreux pays ont commencé (1) à effectuer des tests trop tardifs, de sorte que l’infection se propageait sans qu’on s’en aperçoive; (2) à tester trop peu, de sorte que les foyers d’infection n’ont pas été découverts et (3) en s’appuyant sur des laboratoires centraux débordés.

La principale leçon à tirer : des tests de masse précoces utilisant, dans la mesure du possible, des autotests à usage domestique. C’est précisément la solution qui fait défaut à l’industrie alimentaire aujourd’hui.

La détection de n’importe quel agent pathogène peut conduire à la destruction de lots entiers pour la sécurité des consommateurs, ce qui entraîne un gaspillage alimentaire insoutenable. Il est courant de se fier fortement aux tests sur les produits finis, et donc de tester trop tard. En outre, la plupart des producteurs ne testent que quelques échantillons à un chiffre sur des tonnes d’aliments, ce qui est loin d’être représentatif. En résumé, aujourd’hui, les tests sont non seulement effectués trop tard et au mauvais endroit, mais aussi trop peu nombreux. Pourquoi n’effectue-t-on pas davantage de contrôles aux sources potentielles de contamination ? Parce que les tests microbiologiques nécessitent des laboratoires à grande échelle.

C’est ce que nous sommes en train de changer à NEMIS!